Résidence 2022 :
En marge #7
GENRES !
Apéro "Bonjour"
> vendredi 4 novembre, 18h30, à l'Auberge de la Castellane (Mosset)
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Apéro "Au revoir"
> lundi 28 novembre, 18h30, à l'Auberge de la Castellane
+ PROGRAMMATION ATELIERS BOUM ETC EN CLIQUANT LA LA LA LA LA
Julia Burtin Zortea est autrice, journaliste et traductrice. Après avoir participé à diverses aventures éditoriales en collectif, tel que le journal Article XI et la revue Jef Klak, elle fait actuellement partie de la revue féministe Panthère Première. Elle s’intéresse aux conditions de (re)production de la violence, notamment sociale et intra-familiale, aux mobilisations collectives et à la construction des savoirs.
Outre ses travaux d’écriture, d’enquête et de traduction, elle organise des évènements pour diffuser pensées critiques et travaux académiques en-dehors des espaces canoniques d’élaboration des savoirs.
Elle a dernièrement traduit, avec Claire Richard, Femmes, indigènes, autres. Écrire le féminisme et la post-colonialité de Trinh T. Minh Ha (2022) et réalisé les enquêtes suivantes : Aujourd’hui, on dit travailleur·se de l’art (2022), Le printemps des veuves, scènes de la vie post-conjugale (2021), Faillir avoir disparu (deux fois). Une commune libre dans le port du Havre (2020), Vouloir durer, c’est apprendre à mourir (2017)…
Elsa Abderhamani a étudié la communication visuelle à l’ESAA Duperré, ensuite suivi un cursus de philosophie à l’Université de Paris 10, et d’arts à l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy. Elle poursuit une recherche en vidéo, dessin et photographie.
Certaines de ses créations ont été exposées au 64ème salon de Montrouge.
Ses expérimentations graphiques et narratives sont aussi visibles dans
la revue de bande dessinée Bien, Monsieur. (prix de la bande dessinée
alternative, FIBD 2018), dont elle est co-fondatrice.
Julie Gourmaud (ou Lili Patate) a grandi à Tours. En 2009, elle s'installe en Belgique pour étudier la Bande Dessinée aux Instituts Saint Luc de Bruxelles. Après obtention du diplôme elle cherche à se nourrir des réalités du monde. Elle met alors en sommeil sa pratique du dessin et de la bande dessinées pendant plusieurs années.
Toujours à Bruxelles elle se forme au travail social. Elle obtient le diplôme d'éducatrice spécialisée en accompagnement psycho-social, et travaille auprès de personnes en grande souffrance psychique concernées par des problématiques psychiatriques, de dépendances et de parcours de vie à la rue. Dans son quotidien de travailleuse sociale elle tente d'élaborer des lieux où chacun.une pourra déposer « ce qui est vécu » et peut être renouer avec son langage, son corps, son désir.
Créer ces occasions de renouer c'est aussi ce qu'elle fait pour elle même avec la bande dessinée.
Julie travaille aujourd'hui sur un projet de bande dessinée autobiographique, laboratoire d'introspection où elle questionne les contours de l’intimité et de la pudeur. Elle y explore la mise en récit de soi par des enchevêtrements d'images au dessin simple et sensible, intransigeant, qui révèlent ce que les mots ne disent pas. Elle tente avec ce projet de construire un discours sur les violences intimes.
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PROJET COMMUN / Réaliser une bande-dessinée à quatre mains : Les sirènes de l’interprétation. Ce projet vise à montrer combien le travail de traduction est subjectif, empreint de nos représentations propres. En s’inspirant de plusieurs textes traduits et considérés comme des "classiques" (l’Odyssée d’Homère, la Bible, Fifi Brindacier…), nous montrons combien les traductions varient en fonction des époques et des traducteur·rices, et véhiculent des représentations très situées sur les questions de genre notamment.
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JOURNEE D'AUTODEFENSE FEMINISTE
Idaline, formatrice pour l’association montpelliéraine Loreleï (https://loreleï.fr/), propose une journée d’autodéfense féministe. L’autodéfense féministe a la particularité d’appréhender la violence de manière réaliste, telle que nous la vivons tous les jours et sous toutes ses formes : verbale, physique, psychologique... au travail, en famille, à l’école, dans l’espace public ou l’espace privé. Cette journée, sera donc l’occasion de réfléchir à des solutions, de découvrir et partager des techniques d’autodéfense physique, verbale, émotionnelle et mentale.
Jeudi 17 novembre, de 10h à 18h, Bas de la Tour des Parfums, Mosset. Sur inscription par TEXTO au 06.
ATELIER DRAG KING
Le drag king, bien moins connu et visible que la drag queen, est un art qui performe la masculinité sous toutes ses formes, l’incarne sur scène ou dans des espaces dédiés.
S’inviter à participer à un atelier de drag king, c’est venir prendre les attributs d’un genre en explorant ses codes, se les approprier, les déconstruire, les caricaturer ou s’en moquer. C’est une manière nouvelle de penser son corps, de se penser soi, d’aborder le monde et de s'y inscrire. Ces ateliers s’adressent à toute personne, tout genre confondu, souhaitant performer le genre masculin.
Samedi 26 novembre, de 14h à 18h, Salle Polyvalente, Mosset. Sur inscription par TEXTO au 06.
GENRES !
initiation féministe et ++++
SAMEDI 26 NOVEMBRE
à partir de 10h
LECTURES EN SCENE OUVERTE (5 min max)
LIBRAIRIE LIBAMBULLE
BIBLIOTHEQUE EPHEMERE
genre apporte tes livres, on en a aussi
DEJ TIRE DU SAC
(pause atelier drag king)
à partir de 18h30
BOUM POUR TOUSTES
& APERO TIRE DU SAC
on offre un coup et après on partage
A LA MERVEILLEUSE SALLE PO DE MOSSET
YIHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
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Depuis le début, ces résidences sont soutenues par la DRAC maintenant Occitanie et la mairie de Mosset, rejointes depuis 2017 par la Région Occitanie et depuis 2020 par le département des Pyrénées Orientales. Merci aussi à tout.e.s celleux qui filent un coup de main en bénévoles.